Fortement corrélé au développement d'une « société de la connaissance » et inspiré des logiciels libres et open source, l'open data a connu une remarquable exposition ces dernières années.
L’open data est l’application des concepts formalisés par l’Open Knowledge Foundation (OKF) au Royaume-Uni et la Sunlight Foundation aux États-Unis : un accès libre et gratuit aux données sous une licence gratuite qui permettent leur libre réutilisation, modification et redistribution (y compris à des fins commerciales). Symbolisant une logique nouvelle d'innovation, de transparence et de collaboration sur le fondement de données partagées, ce mouvement général d'ouverture des institutions vers le grand public se répercute dans le monde entier (États-Unis, Grande-Bretagne, Kenya, etc.) et notamment en France (villes de Paris, Rennes, Toulouse, Montpellier, Nantes, mission interministérielle Etalab, etc.).
Cette collaboration d'un nouveau genre mêle intérêts publics et privés, individuels et collectifs pour une exploitation commerciale ou individuelle, etc. On y trouve ainsi des données dites « publiques » lorsque détenues par une administration, une collectivité ou une société dans l’exercice d’une mission de service public ; ou « privées » lorsqu'elles proviennent d'entreprises ou d'associations, souvent désireuses de diffuser et valoriser des jeux de données faiblement exploités. Ces données peuvent aussi être appelées « communautaires » lorsqu'il s'agit de bases de données constituées collectivement et collaborativement au sein de projets communautaires.